Kinshasa, Palais du Peuple – 8 mars 2025

À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, le Palais du Peuple à Kinshasa a été le théâtre d’une mobilisation exceptionnelle autour d’un thème emblématique : « Femme congolaise : pilier et gardienne de nos droits ». Initiée par Son Excellence Maître Chantal CHAMBU MWAVITA, Ministre des Droits Humains, cette rencontre a été marquée par un vibrant appel à la paix dans les provinces en crise du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Un culte pour la paix dans l’Est du Congo

La journée a débuté par un culte œcuménique réunissant des femmes venues de toute la capitale congolaise. Dans un esprit de solidarité, elles ont prié pour le retour de la paix dans les provinces de l’Est, en proie à de violents affrontements entre les forces armées congolaises (FARDC) et les rebelles du M23.

Sous l’impulsion de Son Excellence Maître Chantal CHAMBU MWAVITA, les participantes ont renouvelé leur soutien moral et spirituel aux populations victimes du conflit, soulignant leur détermination à œuvrer activement pour la réconciliation et la stabilité en RDC.

Femme congolaise : pilier et gardienne des droits humains

Après la cérémonie religieuse, un forum de réflexion a été organisé autour du thème central : « Femme congolaise : pilier et gardienne de nos droits ». Plusieurs intervenants ont rappelé le rôle crucial que les femmes jouent dans la société congolaise en tant qu’actrices majeures de la paix, de la justice et du développement socio-économique.

Un représentant de la Ministre a insisté sur l’importance de l’implication active des femmes dans les processus de résolution des conflits :

« Les femmes congolaises sont le cœur et la conscience de notre nation. Leur voix doit porter haut et fort dans tous les efforts visant à mettre fin aux violences et à défendre nos droits fondamentaux. »

Des échanges sur les enjeux des droits humains

À l’issue du culte, un échange interactif a été organisé autour du thème central : « Femme congolaise : pilier et gardienne de nos droits ». Plusieurs orateurs, militants des droits humains, membres de la société civile, et représentants d’organisations féminines ont discuté des défis quotidiens rencontrés par les femmes congolaises et des stratégies à adopter pour garantir l’effectivité des droits humains.

Les échanges ont notamment abordé :

  • Les violences sexuelles liées aux conflits
  • L’accès des femmes à la justice
  • La nécessité de renforcer l’autonomisation économique des femmes

Un engagement renouvelé pour la protection des droits humains

La journée s’est conclue sur un engagement fort : les femmes présentes ont appelé les autorités nationales et internationales à intensifier leurs efforts pour mettre fin aux violations des droits humains, particulièrement celles affectant les femmes et les enfants dans les zones de conflit.

La Ministre des Droits Humains a réaffirmé l’engagement du gouvernement à renforcer les mesures juridiques et sociales pour garantir les droits fondamentaux des femmes, avec un accent particulier sur les victimes des violences sexuelles liées aux conflits armés.

Un message clair pour l’avenir

Cette célébration à Kinshasa ne s’est pas limitée à la commémoration, elle a servi de tremplin pour rappeler à toute la nation congolaise le rôle central que doivent jouer les femmes dans la construction d’une société stable, équitable et pacifique.

Dans un contexte marqué par les tensions persistantes dans l’Est du pays, cette journée a permis de rappeler une vérité fondamentale :

« Sans paix durable, aucun développement n’est possible, et sans l’implication active des femmes, aucune paix n’est viable. »

Auteur/autrice

  • 𝗜𝗿. 𝗥𝗼𝗹𝗮𝗻𝗱 𝗠𝗔𝗡𝗧𝗔𝗠𝗔 𝗔𝗞𝗢𝗡𝗞𝗪𝗔 est Expert National à la Cellule Technique des Droits Humains (CTDH), où il gère avec brio l’ensemble des aspects numériques et technologiques du Ministère des Droits Humains. Fort de son expertise en sécurité informatique, certifiée par l'ANSSI, il met en œuvre ses compétences en tant que chercheur, développeur Full stack et infographiste pour soutenir et sécuriser les infrastructures numériques du ministère. En outre, il assume des responsabilités clés dans la gestion des médias sociaux en tant que Social Media Manager et assure la maintenance du Site Web Officiel du Ministère en qualité de Webmaster. Son engagement et son expertise multidisciplinaire font de lui un acteur essentiel dans l’évolution numérique et la promotion des droits humains.

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