En ce 8 mars, Journée Internationale des Droits des Femmes, le cœur de la nation congolaise est déchiré. Alors que le Ministère des Droits Humains rend un hommage solennel à la résilience des femmes congolaises, un cri de douleur s’élève de l’Est du pays.
Là-bas, loin des célébrations, des milliers de femmes et de jeunes filles vivent un cauchemar éveillé. Victimes de violences sexuelles d’une barbarie inouïe, utilisées comme arme de guerre par l’armée rwandaise et le M23, elles sont les symboles d’une tragédie qui dépasse l’entendement. Ces actes, qui constituent des crimes contre l’humanité, visent à détruire le tissu même de notre société.
Le Ministère des Droits Humains, porte-voix de la conscience nationale, refuse de se taire. « Nous ne pouvons ni ignorer ni tolérer ces crimes ». La RDC poursuit son combat pour que justice soit rendue, pour que les coupables répondent de leurs actes devant les tribunaux. Un appel vibrant est lancé à la communauté internationale, l’exhortant à condamner ces violations et à agir pour mettre fin à cette spirale de violence.
Mais au-delà de la douleur, un message d’espoir et de mobilisation résonne. « Femmes congolaises, levons-nous ! » L’histoire nous enseigne que les nations fortes sont celles où les femmes sont debout, engagées, actrices du changement. Étudiantes, entrepreneures, mères, agricultrices, fonctionnaires, militantes – chaque femme est un pilier de la nation.
Cette Journée Internationale des Droits des Femmes doit être un électrochoc, un rappel de notre devoir collectif : protéger, autonomiser, valoriser les femmes. Ensemble, construisons un avenir de paix, de justice et de dignité.